Alexis Chaput est un artisan de la communauté francophone de Sainte-Anne Manitoba. Comme une jeune fille, elle était toujours créative. Chaput voulait faire toutes, elle écrivait des récits, des chansons, des pièces de théâtre et les réalisent devant la famille. Dans ses cours d'art, elle a eu la chance d'explorer plusieurs médiums différents, comme tisser les ceintures fléchées, la sculpture de stéatite, la craie, les peintures acryliques et de travailler avec les matériels naturels. Ses poursuites artistiques étaient toujours appuyées puisqu'elle a grandi dans une famille d'artisan et musiciens.
« Faire de l'art est un monde infini pour moi, » dit Chaput.
Durant ses cours d'art, Chaput a appris au sujet de plusieurs artistes. Normal Morrisseau a un gros impact sur elle. Elle s'inspire de belles couleurs vives avec le noir comme accent. Ceci est très semblable à son propre style en ce moment. Kenojuak Ashevak, une artiste Inuit, est une autre artiste qu'inspire Chaput. Ashevak utilise de nombreuses couleurs aussi et incorpore des ombrages avec les détails, une technique qui attire Chaput.
En ce moment, elle travaille à temps plein comme auxiliaire dans les écoles francophones. Chaput a toujours adoré les enfants, mais ne voulait pas être enseignante. Comme auxiliaire, elle peut retourner à la maison après le travail et avoir du temps dédié à son art.
La pandémie était une période difficile pour plusieurs, mais c'était aussi une occasion profitable pour les artistes. Tout à coup, il y avait du temps en masse pour concentrer sur des projets avec aucune autre responsabilité. Le monde s'est réfugié dans les arts, Chaput notamment. Elle a pris ce temps enfermé dans la maison pour dessiner tous les jours.
« Au début de la pandémie, j'ai eu la chance à vraiment jouer avec l'art numérique. Avec beaucoup de temps, j'ai créé mon style à moi. J'ai commencé par mon animal préféré, le bison et je suis parti de là. »
C'était aussi une époque où le Canada découvrit plusieurs enterrements à des écoles résidentielles. L'artiste était attiré et faisait beaucoup de recherche pour voir si elle avait des ancêtres connectés aux écoles. Chaput a grandi avec le côté francophone comme un gros parti de son identité. C'est seulement récemment qu'elle adopte son côté métis. Pour les deux dernières années, Chaput s'est plongée dans l'histoire de la métisse et a découvert elle-même ce que signifie être Métis.
« Être métis pour nous, dans ma famille, était représenté avec des plats/recettes passer des générations à génération. Les repas [a été mangé] au temps des fêtes seulement. C'était vraiment dans mes années plus tard qu'être métis et mon identité est devenue une exploration avec beaucoup de nouvelles portes. »
Une de ses découvertes était le mot Michif du jour que la Fédération Métisse du Manitoba (FMM) affiche sur les médias sociaux. Le mot Michif du jour est une compagne avec la traduction des mots Michif pour créer de l'intérêt dans les jeunes à réintroduire leurs langues ancestrales.
Chaput vient de se rendre compte que sa famille parle le Michif ici et là, sans même le réaliser. Elle pensait toujours que ses tantes parlaient le français avec un accent.
« C'est intéressant pour moi de relier les mots à mes grandes tantes et oncles. Ce n'est pas du jibble jabble comme je pensais. »
L'artiste regarde souvent le mot Michif du jour et utilise l'inspiration pour créer ses animaux. Après avoir découvert le mot Michif du jour, elle s'est lancée en pleine force dans l'apprentissage de la langue. Elle continue en actualité et plusieurs de ses œuvres d'art sont titrées en Michif. Elle s'exprime qu'il faut être fière d'être métisse.
« J'ai utilisé les mots Michifs pour découvrir mon style. Je me suis inspiré des artistes que nous avons, découvert à l'école. Les couleurs de la roue de médecine, avoir l'animal et tous les détailles, avoir la vie dans l'art. [Avoir] des aspects plus métis, ou plus francophone. Boom ça c'est moi, ça, c'est mon style, c'est ce que moi j'interprète par être métis, » dit-elle.
Pour améliorer ses connaissances de la culture métisse, Chaput a suivi un cours avec Indigenous Canada. Pendant ses cours, elle dessinait une œuvre pour chaque chapitre. Une des parties porte sur Louis Riel, les batailles qu'il a gagnées et la fondation du Manitoba. Sa pièce de Louis Riel est sa préférée.
Les pièces qu'elle a créées pour son cours étaient les premiers œuvres affichés sur sa page d'Instagram.
« Je voulais essayer la mono-ligne, qui est un linge pour toute. Je voulais le faire parce que ça va à l'air cool. Je l'ai gardé noir et blanc au début. Je l'ai adoré. Après, pour la journée de Louis Riel, j'ai tellement aimé ce que j'ai fait, mais je voulais ajouter de la couleur, » dit Chaput.
Le jaune est représenté dans le drapeau manitobain, le blé est dans la roue de médecine. Elle a utilisé le rouge pour représenter la Rivière-Rouge et c'est aussi une couleur dans la roue de médecine. Le bleu est utilisé parce qu'elle aime le bleu vif et c'est très représentant de nos ciels manitobains.
« Ce sont des couleurs importantes et évidentes et j'espère que ça représente les parties du Manitoba et qui l'on est comme métis, comme francophone, » dit-elle.
Elle voulait faire un impact avec cette œuvre, car Riel a fait un impact. Pour voir cette pièce en couleur, visitez sa page Instagram @ArtAlexis.
Chaput trouve que son art continue de développer, surtout pendant cette année passée. Elle trouve la partie la plus gratifiante de son processus est, qu'elle peut démontrer son art au monde.
« Je suis super picky. J'ai comme dix différentes versions des animaux [disponible sur Insta]. Je prends les parties de chacun que j'aime le plus and post it. C'est ça que je trouve le plus gratifiant, de poster l'animal. On ne va jamais être parfait. Ce que j'affiche, c'est ce que je représente, c'est ce que j'aime. Je l'affiche et c'est là pour ceux qui l'aiment ou ceux qui ont un lien. D'aimer dans ma façon et le démonter. Il a des styles que tu t'influences et je veux influencer les autres, » dit-elle.
L'artiste n'a jamais pensé à faire l'art à plein temps, mais plutôt quelque chose qu'elle aime passer son temps à faire. Au futur, elle aimerait combiner ses talents artistiques avec ses talents d'écriture pour créer des livres. Il y a très peu de livres métissés français, c'est une démographie qu'elle aimerait satisfaire. Elle aimerait aussi continuer à grandir sa collection d'art qu'elle vend et elle aimerait utiliser une portion des profits pour une charité dans les arts ou dans sa communauté.
Visitez Alexis Chaput sur sa page Instagram @ArtAlexis pour appuyer cette nouvelle artiste.
« Je voulais remercier mon appui et inspirations de toute ma famille et un gros shout out à mon #1 fan, mon partenaire Kayden qui m'a poussé à faire mon compte Instagram et donné de la fierté dans mon talent.
C'est lui qui mentionnait "tagué" MMF et je suis très reconnaissante je l'ai fait ! »