Les livres Indigènes en un coup d'oeil

February 10, 2022

Tous les livres pour les enfants sont importants parce qu'ils sont la fondation pour tout. La lecture c'est la première chose qu'on enseigne à l'école, explique la ministre des Services à l'Enfant et à la Famille Métisse, Mona Buors.

Avant de travailler avec la Fédération Métisse du Manitoba, la ministre Buors était bénévole avec Pemmican Publications comme directrice. Pemmican Publications est une maison d'édition pour les livres indigènes. Elle était aussi enseignante pour 35 ans et a retraité en 2014

« [la lecture] c'est comment ils vont apprendre la vie du monde, les histoires. L'imagination, la créativité, tout ça vient des livres » dit la ministre Buors.

Lire les livres aide les enfants à reconnaitre les sons, les mots et de s'enrichir. Cela aide le cerveau à développer, avec la capacité de concentré et avec la communication. De plus, ça les aides avec l'imagination à faire jaillir les idées.

Lorsqu'on lit, c'est un temps de stimuler les émotions, un temps pour apprendre une leçon subie par les personnages. Les livres peuvent passer les connaissances de génération à génération ou apprennent au lecteur la culture.

Quoique ce soit, tout le monde a une raison pour ramasser un livre de leur choix. Voici quelques exemples pour votre plaisir.

Ma kokum a téléphoné aujourd'hui

Écrit par : Iris Loewen. Illustré par : Gloria Miller. Traduction par : Mona Buors

Synopsis

Quand sa kokum (grand-mère) téléphone de la réserve, une jeune fille autochtone de la ville sait qu'elle peut s'attendre à vivre une belle expérience. Cette fois il s'agit d'une danse. Elle apprend que ce sont les femmes, les grands-mères en particulier, qui maintiennent les liens entre les nombreuses familles autochtones dispersées dans les communautés rurales et urbaines.

Critique

Ma kokum a téléphoné aujourd'hui est une histoire bien-aimée entre une fille est sa grand-mère. L'histoire renforce l'importance de la famille et l'impact qu'on peut avoir avec ceux et celles qu'on aime. En discutant certains aspects de la culture métisse, l'idée de passer les traditions de génération à génération est renforcée. Ceci est une histoire que vous adorez. Ça permettra aux enfants à trouver les similitudes entre les livres à leurs vies. Est-ce qu'il apprend quelles plantes servant à faire des remèdes, ont-ils une relation avec leur Kokum où il cueille ensemble ?

L'image sur chaque page a beaucoup à regarder. Plusieurs symboles métis sont utilisés et chaque personnage est un à qui l'on peut s'identifier.

Ma Kokum a téléphoné aujourd'hui nous rappelle que c'est important d'être fier de notre héritage, notre famille et les relations de notre communauté.

Mary au parka rouge

Écrit par : Peter Eyvindson. Illustré par : Rhian Brynjolson. Traduit par : Mona Buors

Synopsis

Pourquoi le petit garçon a-t-il tellement peur quand il passe devant la maison de sa voisine ? Dans cette histoire réconfortante, le garçon s'aperçoit vite que sa voisine, Mary au parka rouge, est très aimable et il vient à beaucoup apprécier leur amitié. Mary au parka rouge a tellement de choses à lui enseigner.

Critique

Mary au parka rouge est une histoire d'apprentissage. L'histoire suit un garçon qui a peur de la vieille madame Mary qui habite sur le chemin à l'école. L'Histoire apprend aux enfants qu'il ne faut pas avoir peur de ce qu'ils ne savent pas. L'histoire remporte un sentiment de paix. L'énergie de Mary et la tranquillité décrite assurent que ce livre deviendrait votre préféré.

Les images sont détaillées et expressives qui divertiront les enfants. Le livre peut introduire des aspects différents de la culture métisse comme le piégeage des lapins, que plusieurs enfants n'ont jamais connu. Finalement, le livre discute du cadeau le plus important au monde, l'amour.

Nanabosho et les papillons

Écrit par Joe McLellan et Matrine TherriaultI. llustré par : Jackie McLellan. Traduit par : Mona Buors

Synopsis :

Nanabosho et les papillons racontent l'histoire de grand-mère qui explique à ses petits-enfants son expérience au pensionnat et comment l'apparition d'un papillon lui a apporté de l'espoir et du bonheur. Grand-mère continue à raconter la légende Ojibwée du papillon (memengwak) et explique que le papillon doit maintenant parcourir le monde apportant la merveille et des rires aux enfants.

Critique

Nanabosho commence par discuter des écoles résidentielles d'une manière que les enfants peuvent comprendre, par contre, l'histoire ne concentre pas sur ce thème. Le vrai thème de cette histoire indique l'importance des histoires culturelles. La grand-mère dans le livre se rappelle la légende qu'elle a apprise pendant la jeunesse pour la remporter de la joie. À travers la légende de la création des papillons, ce qui la rend heureuse est que l'histoire vient de sa culture, qui lui permet d'aller à un lieu de joie.

Ce livre est parfait pour les enfants de chaque âge, avec des connaissances différentes. L'histoire apprend aussi aux enfants l'importance de rire pendant les temps difficiles. Les images sont stylisées et sont représentant de l'art métis traditionnel. La taille des paragraphes faits pour une bonne livre de transition.

 

Un voyage à travers le cercle de la vie

Écrit par : Desiree Gillespie. Illustré par : Kimberly McKay-Fleming. Traduit par : Mona Buors

Synopsis

Grand-père, Pépère vit dans une ferme et sa petite-fille, Cheyenne, visite son grand-père souvent. Le grand-père de Cheyenne lui apprend à planter un arbre chaque année pour honorer Mère Nature et respecter le cercle de la vie. Au fil des ans, Cheyenne voit son grand-père changer à mesure qu'il vieillit. Après sa mort, Cheyenne est très triste et cherche le réconfort parmi les arbres qu'elle a plantés avec son grand-père. Lors de ses visites, elle s'assoit près des arbres et parle à son grand-père. Cheyenne commence à saisir le cercle de la vie, elle s'inspire des enseignements de Pépère pour lui donner la tranquillité d'esprit.

Critique

Un voyage à travers le cercle de la vie et un livre qui couvre un sujet un peu plus intense, mais important. L'histoire suit les thèmes de l'environnement et la protection de la terre. Ça parle du cercle de la vie et comment nous reviendrons tousses à la terre. Le livre à des aspects tristes, mais aussi d'espoir. L'histoire encourage le lecteur à explorer leurs émotions, ça donne une occasion à l'enfant de poser des questions dans un environnent sage. C'est une histoire de relations et de connexions. Ceci est un livre hautement recommandé qui est rayonnant et vif avec beaucoup à explorer.

Une fondation pour tout

« C'est important d'accommoder tous les enfants dans toutes les langues. S'il y a des enfants qui s'intéressent à la lecture, ils ne devraient jamais être sans livres » dit la ministre Buors.

L'importance d'avoir les livres en français pour la ministre Buors est évidente. Elle aimerait aussi voir que tous les livres au sujet de la culture métisse se trouvent dans les écoles. Les histoires métisses ont toujours un message et elle pense que tous les enfants de toutes les cultures pourraient bénéficier. Il va avoir des changements du progrès dans les curriculums, surtout avec le renforcement du Commission de vérité et réconciliation.

Février c'est le mois de lecture. Ramassez un livre, vous pourriez découvrir un amour pour la lecture.

« Les enfants devraient continuer à lire autant que possible et ils vont avoir une bonne fondation dans leur vie. [L'alphabétisation] est la base de tout, il faut lire pour avancer » a conclu la ministre Buors.

 


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