Pemmican

May 1, 2023

During the 1800s, the bison hunt was the main economic driver - and food source - for the Métis as the fur trade was still the dominant way of life in the West and widescale development had yet to take place. The Métis were the main suppliers of pemmican for those involved in the fur trade and without it, neither the employees nor colonists could have survived the harsh Canadian climate.

A single bison supplied the Métis with a large amount of meat and being long before refrigeration existed, they created a way to preserve that meat. Comprised of bison meat, fat, and berries - commonly blueberries or saskatoon berries, though chokeberries, cherries, or cranberries were also utilized - pemmican was a simple, yet caloric-dense food. The process of making pemmican was labour-intensive. The dried meat was pounded with rocks and sticks into a coarse powder before being mixed with melted fat and berries and then packaged into hide bags for transport.

PEMMICAN RECIPE

2 lbs. of buffalo

1/4 cup dried berries (blueberries or saskatoon berries)

5 tablespoons of animal fat (melted)

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Cut the meat into long strips and hang in the sun to dry for several days.

When completely dry, pound each strip until broken into flakes, then mix the flakes and dried berries. The meat, berries and warm melted fat can be mixed into a bowl.

When the fat has cooled, the ingredients can be rolled into large balls and stored into plastic bags.

Pemmican can be eaten as is, cooked like hamburger, or boiled with flour and water to make soup.

The filled hide sacks had a few different names, depending on what ingredients had been added to the pemmican. For example, they were known usually as "taureaux" - meaning "bulls" - of pemmican. Sacks treated with the fat from the udder were called "taureaux fins" - or "fine bulls" - and sacks treated with berries or other fruit was called "taureaux à grains" - or "berry bulls". Each bag or sack could weigh from 41 to 45 kilograms (90 to 100 pounds), and one kg (2.2 lbs) had the equivalent food value of four kg (almost nine lbs) of fresh meat.

The word Pemmican is derived from the Cree word "pimikan" meaning "manufactured grease." It is a highly nutritious, filling, and portable food staple that has become symbolically associated with Metis history and the fur trade era. Once made, pemmican could last for years before it spoiled, which made it vital to supporting the highly mobile traditions of the Metis in the 1700s and 1800s. It can be eaten as is, cooked like hamburger, or boiled with flour and water to make soup. Another option, "Rubaboo," called for pemmican to be boiled with potatoes and/or onions.

Without pemmican, the fur trade would not have expanded at the rate and with the success that it did. Pemmican's vital role in the industry came to a head on Jan. 8, 1814, when Assiniboia governor Miles Macdonell issued the Pemmican Proclamation, banning the export of provisions, namely pemmican, from the territory for a year. Macdonell's justification at the time was to ensure a secure food supply for settlers expected to arrive later in the year, though North West Company (NWC) traders, whose work took them outside the territory, saw it at a Hudson's Bay Company tactic. Within six months, Macdonell issued another proclamation banning the "running of buffalo with horses," which was a second direct blow to the livelihood of Métis families. The tense rivalries between the competing fur trade companies and the Métis and the colonists ultimately led to the Victory at Frog Plain, which was the culmination of the Pemmican Wars, on June 19, 1816.


Pemmican

Au cours des années 1800, la chasse au bison était le principal moteur économique - et la principale source de nourriture - pour les Métis, car le commerce des fourrures était encore le mode de vie dominant dans l'Ouest et le développement à grande échelle n'avait pas encore eu lieu. Les Métis étaient les principaux pourvoyeurs de pemmican pour les personnes impliquées dans le commerce des fourrures et sans lui ni les employés ni les colons n'auraient pu survivre au rude climat canadien.

Un seul bison fournissait aux Métis une grande quantité de viande et, bien avant que la réfrigération n'existe, ils ont créé un moyen de conserver cette viande. Composé de viande de bison, de graisse et de baies - généralement des bleuets ou des petites poires, bien que des cerises, des cerises à grappes, ou des canneberges aient été utilisées à de rares occasions - le pemmican était un aliment simple, mais exigeant en main-d'œuvre. La viande séchée était broyée avec des pierres et des bâtons en une poudre grossière avant d'être mélangée avec de la graisse fondue et des baies, puis emballée dans des sacs de cuir pour le transport.

RECETTE DE PEMMICAN

2 lb de viande de bison

¼ de tasse de baies (bleuets ou petites poires)

5 c. à table de graisse animale (fondue)

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Couper la viande en fines tranches et les pendre au soleil à sécher pendant quelques jours.

Une fois séchée, aplatir chaque lamelle et la réduire en poudre grossière.

Ensuite, l'incorporer avec les baies et la graisse chaude et mélanger le tout dans un bol.

Lorsque la graisse est refroidie, former de grosses boules et les ranger dans des sacs en plastique.

Le pemmican peut être mangé tel quel, il peut être frit comme de la viande hachée, ou il peut être mis à bouillir avec de la farine et de l'eau pour faire de la soupe.

Les sacs de cuir remplis portaient plusieurs noms, selon les ingrédients qui avaient été ajoutés au pemmican. Par exemple, ils étaient généralement connus sous le nom de « taureaux » de pemmican. Les sacs traités avec la graisse de mamelle étaient appelés « taureaux fins » et les sacs traités avec des baies ou d'autres fruits étaient appelés « taureaux à grains ». Un sac pouvait peser de 41 à 45 kilogrammes (90 à 100 lb), et un kilogramme (2,2 lb) avait la valeur alimentaire équivalente à 4 kilogrammes (presque 9 lb) de viande fraîche.

Le mot « Pemmican » est dérivé du mot cri « pimikan » qui signifie « graisse fabriquée ». C'est un aliment de base hautement nutritif, copieux et portable, synonyme à la fois de la culture métisse et du commerce des fourrures. Une fois fabriqué, le pemmican pouvait durer des années avant de se gâter, ce qui le rendait vital pour les modes de vie nomades des années 1700 et 1800. Il peut être mangé tel quel, il peut être cuit comme de la viande hachée ou il peut être mis à bouillir avec de la farine et de l'eau pour faire de la soupe. Une autre option consistait a préparer du « Rubaboo » en mettant en ébullition du pemmican avec des pommes de terre ou des oignons.

Sans le pemmican, le commerce des fourrures ne se serait pas développé au rythme et avec le succès qu'il a connu. Le rôle vital du pemmican dans l'industrie a atteint son paroxysme le 8 janvier 1814, lorsque le gouverneur d'Assiniboia, Miles Macdonell, a publié la Proclamation su le pemmican, interdisant l'exportation de provisions, à savoir le pemmican, du territoire pendant un an. La justification de Macdonell à l'époque était d'assurer un approvisionnement alimentaire sûr pour les colons qui devraient arriver plus tard dans l'année, bien que les commerçants de la Compagnie du Nord-Ouest (CNO), dont le travail les emmenait hors du territoire, l'aient vu comme une tactique de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Moins de six mois plus tard, Macdonell publia une autre proclamation interdisant la « course de bisons avec des chevaux », ce qui portait un deuxième coup direct aux moyens de subsistance des familles métisses qui avaient survécu en fournissant des fournitures aux commerçants de fourrures de la CNO. Les rivalités tendues entre les compagnies concurrentes de traite des fourrures et les Métis et les colons ont finalement mené à la victoire de la Grenouillère, qui était le point culminant des guerres du Pemmican, le 19 juin 1816.

 


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